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Ferdinand Foch
Ferdinand Foch
Le maréchal Foch en 1921.

Nom de naissance Ferdinand Jean Marie Foch
Naissance
Tarbes (Hautes-Pyrénées, France)
Décès (à 77 ans)
Paris (Seine, République fran?aise)
Origine fran?aise
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de division[a] (1914)
Années de service 1870 – 1918
Commandement
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de la Marne
Offensive finale de 1918
Distinctions Maréchal de France
Field marshal du Royaume-Uni
Maréchal de Pologne
Médaille militaire (1916)
Grand-croix de la Légion d'honneur (1915)
Croix de guerre 1914-1918
Hommages Le porte-avions Foch
Avenue Foch
Avenue du maréchal Foch
Autres fonctions élu à l'Académie fran?aise
(fauteuil 18)
Signature de Ferdinand Foch

Ferdinand Foch, né le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et mort le à Paris (Seine), est un militaire de carrière devenu général de division[d], élevé à la dignité de maréchal de France, et il a également été nommé maréchal du Royaume-Uni, de Pologne et membre de l’Académie fran?aise. Formé à l’école polytechnique puis à l’école de l'artillerie, il s'illustre comme généralissime des Forces alliées sur le front de l'Ouest durant la Première Guerre mondiale en 1918.

Officier d’artillerie, il commande pour la première fois des troupes au combat durant la Première Guerre mondiale. Entre 1914 et 1916, il est à la tête du 20e corps d’armée, puis d'une armée et enfin d'un groupe d’armées. Il participe à des batailles défensives, dont la première bataille d'Ypres fin 1914, et des batailles offensives, la bataille de Morhange en , la 2e et la 3e bataille de l'Artois en 1915 puis la bataille de la Somme en 1916. Après avoir été temporairement relevé de son commandement en 1916, il revient au premier plan le 16 lorsqu'il est nommé chef d’état-major général de l'armée[1], où il joue un r?le crucial dans la coordination des efforts militaires fran?ais.

Au cours des derniers mois qui précèdent la victoire, le 26 , il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest avec le titre de généralissime[2]. Bénéficiant de la supériorité numérique alliée, il déclenche l'offensive finale qui conduit à la défaite de l'armée allemande et à la fin du conflit.

élevé à la dignité de maréchal de France en [e], il est élevé à celles de maréchal du Royaume-Uni en 1919 et de Pologne en 1923.

Maison natale à Tarbes.

Ferdinand Jean Marie Foch na?t dans une famille bourgeoise catholique à Tarbes. Ferdinand est le sixième des sept enfants[f] de Bertrand Jules Napoléon Foch (1803-1880) et de Marie Sophie Jacqueline Dupré[3] (1812-1883).

Son père est percepteur[3] originaire du Comminges (Gascogne)[4].

Quant à sa mère, elle est la fille de Jacques-Romain Dupré (Loriol, 1771 - Argelès-de-Bigorre, [5]), retraité capitaine, chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire, et de Marie-Anne Ducot. Sophie a un frère, le chevalier Germain Dupré (, Argelès-de-Bigorre[6] - , Montpellier), médecin et sénateur.

Au gré des affectations administratives de son père, il effectue sa scolarité à Tarbes, Gourdan-Polignan (en 1866 - 1867 au Petit séminaire de Polignan)[7],[8], Rodez puis Lyon. Il fréquente les collèges jésuites de Saint-Michel à Saint-étienne et Saint-Clément de Metz. Il est évacué de ce dernier établissement pendant la guerre de 1870, le collège étant occupé par un bataillon de Poméraniens. Il s'engage au 4e régiment d'infanterie qui ne combat pas. Après la guerre, il passe les concours d’entrée aux grandes écoles scientifiques à Nancy et, en , intègre l'école polytechnique[3]. à sa sortie de Polytechnique, il choisit l'école d'application de l'artillerie et du génie dont il sort en 1873 comme officier d'artillerie[3]. Il est affecté comme lieutenant au 24e régiment d'artillerie à Tarbes. En 1876, il suit au sein de l'école de cavalerie de Saumur le stage des officiers d'artillerie montée. Le , il devient capitaine. Il arrive à Paris le comme adjoint au service du personnel du dép?t central de l'artillerie.

Le 5 novembre 1883 à Saint-Brieuc, Foch épouse Julie Bienvenüe[9], une petite-cousine de Fulgence Bienvenüe, qui dirigera la construction du métro parisien.

Foch en uniforme de colonel du 35e régiment d'artillerie.

Il entre à l'école supérieure militaire comme élève en 1885, faisant ainsi partie de la 11e promotion[10]. Au terme de ses deux années d'enseignement, il effectue un stage de trois mois au sein de l'état-Major de l'Armée de terre, puis est affecté, toujours en tant que stagiaire, au 16e corps d'armée pendant trois ans, jusqu'en 1890[10]. Après avoir été affecté au 3e bureau de l'état-Major, il devient ensuite professeur adjoint à l'école supérieure militaire entre 1895 et 1901[10],[11],[12]. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratégie et tactique générale, et devient l'un des théoriciens fran?ais de l'offensive. Il se fait conna?tre par ses analyses critiques de la guerre franco-allemande de 1870 et des guerres napoléoniennes. Il poursuit son ascension dans l'armée : promu lieutenant-colonel en 1898, il est nommé colonel en 1903, chef de corps du 35e régiment d'artillerie à Vannes, puis général de brigade (1907).

Nommé par Georges Clemenceau à la tête de l'école de guerre en grace à l'intervention du commandant Mordacq[g], il y reste jusqu'en . Il devient général de division cette même année ; puis en 1913, général commandant de corps d'armée, à la tête du 20e corps d'armée de Nancy.

La société

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Son dernier frère, Germain Foch (1854-1929) devient jésuite, ce qui freine sans doute la progression de Ferdinand Foch dans l'armée, le gouvernement républicain étant très anticlérical. Sa carrière se fait dans un contexte politique marquant : l'affaire Dreyfus, l'affaire des fiches, la loi de séparation des églises et de l'état sont autant d'événements pouvant obscurcir l'avenir de Foch. ? Le capitaine Foch du 10e RA est affilié à l'Union catholique. Son nom a été relevé au bureau central rue de Verneuil[13] ?, dans l'affaire des fiches.

Si Georges Clemenceau moque ceux qu'il appelle ? les généraux de jésuitières ? (comme Castelnau), il empêche Foch, qu'il fait mander lors de la ? Grande Guerre ?, d'interrompre sa messe quotidienne pour le rejoindre.[pas clair]

Foch a été l'ami de Gustave Doré chez qui il a croisé Sarah Bernhardt, Pierre Loti, Charles Gounod, Louis Majorelle et a participé à la vie parisienne intense de l'avant-guerre[réf. nécessaire].

Foch et la Première Guerre mondiale

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Général Foch en 1916.

Au début de la Grande Guerre, il commande le 20e corps d'armée de Nancy, appartenant à la IIe armée du général de Castelnau. à ce sujet coexistent deux analyses : (1) celle qui valorise Foch et son 20e corps d'armée et (2) celle qui est critique vis à vis du général Foch :

  • L'analyse favorable à Foch : Le , alors que se prépare la bataille de Lorraine, son corps avance vers la ligne Sarrebourg-Morhange, subissant de lourdes[évasif] pertes. Tenant toujours de l'offensive, il est surpris par l'ordre de retrait général prescrit, en milieu de matinée le , par le général de Castelnau[14], mais de violents feux d'artillerie lourde, la contre-attaque allemande, l'échec du 15e corps à sa droite, enfin l'ordre exprès de repli expédié au 20e corps, à 21 h 45, par le général de Castelnau[15] le contraignent à son tour à la retraite, ce qui co?te la vie à cinq mille hommes. Il empêche ensuite les Allemands de traverser la Meurthe puis parvient à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la bataille du Grand-Couronné qui couvre Nancy.
  • L'analyse critique à l'égard de Foch[16] : Déjà les et , Foch est directement impliqué dans le franchissement de la frontière et dans la première défaite fran?aise à Lagarde : 89 % de pertes pour les 2 336 soldats du Midi. Mais seul son subordonné (le général Lescot commandant la 2e DC) est limogé par le général de Castelnau qui confie alors sa 2e DC au général Espinasse commandant le 15e corps. Ensuite, le les troupes de Foch se contentent d'atteindre la ligne frontière avec 2 % de pertes seulement (505 hommes mis hors de combat). Et cela alors qu'à sa droite, les soldats du Midi de la 29e division du 15e corps remportent à Moncourt une meurtrière victoire au prix de 18 % de pertes (2 157 hommes mis hors de combat). Victoire sur l'infanterie allemande qui incite le commandement ennemi à replier ses troupes frontalières de vingt kilomètres en arrière jusqu'à sa ligne de défense Metz-Morhange-Nasse de Dieuze-Sarrebourg. Et c'est ainsi que le , les troupes de Foch peuvent avancer facilement jusqu'à la ligne Oron-Chicourt-Marthille-Achain-Pévange-Conthil où ils sont brutalement arrêtés par un ennemi surpuissant.
et , interventions fran?aises en Moselle allemande commandées par Foch et sa 2e DC.
En rouge le front à trois compartiments du et, en vert, le front regagné au .
Le en soirée, la partie ouest de la nasse de Lunéville.

N'ayant jamais re?u les ordres de son supérieur (le général de Castelnau), Foch ordonne à toutes ses unités du 20e corps d'attaquer le au matin. Mal lui en prend car l'ennemi — malmené la veille par les troupes des 15e, 16e et 8e corps — a décidé de passer à la contre-offensive. La 39e division (d'acier) du 20e corps est décimée à l'ouest de Morhange et doit se replier dès 8 heures du matin en abandonnant 21 canons. Ses fantassins d'attaque enregistrent 41,3 % de pertes (5 898 hommes mis hors de combat sur 14 278) les et . L'? attaque décisive ? de Foch se transforme en une terrible défaite pour son 20e corps avec 9 572 fantassins mis hors de combat (34,8 % de pertes les et ). Défaite qu'il va nier et retraite obligée de ses troupes qu'il va imputer fallacieusement d'une part au général de Castelnau (qui organise ladite retraite sur une ligne de défense à deux compartiments : front fortifié du Grand-Couronné et nasse de Lunéville) et, d'autre part, aux soldats du Midi du 15e corps qui ont pourtant mieux résisté dans la nasse meurtrière de Dieuze avec 11 805 fantassins mis hors de combat soit 43 % de pertes. Comme les autres grandes unités de la 2e armée (groupe des trois DR, 15e et 16e corps), pourchassé par l'ennemi le 20e corps de Foch se replie dans son couloir pour occuper — non pas le front du Grand-Couronné défendu exclusivement par le groupe des DR — mais le secteur qui lui est assigné de part et d'autre de la rivière Sanon sur la corne nord-ouest de la nasse organisée par le général de Castelnau pour y piéger la 6e armée allemande. Nasse piégeuse au droit des 27 km de la trouée de Lunéville (au sens militaire du terme) entre Crévic-Flainval au nord-ouest et Bourupt-Baccarat sur la Meurthe au sud-est. Nasse dans laquelle — le — avec les soldats du Midi des 15e et 16e corps qui reprennent 70 km2, le général de Castelnau remporte trois grandes victoires (Rozelieures, Landécourt et Blainville) qui mettent fin à la contre-offensive de la 6e armée allemande. Les troupes de Foch se contentant ce jour-là de réoccuper le village d'Anthelupt qu'elles avaient d? abandonner à l'ennemi avec le secteur Haraucourt-Crévic-Flainval repris par elles la veille . Les --, les troupes du général de Castelnau poursuivent leur progression dans la nasse mais celles du 20e corps de Foch sont incapables de franchir la rivière Vezouze et de s'emparer de Lunéville. Et c'est le que Foch est appelé à se rendre au Grand Quartier général du généralissime Joffre pour y être promu ; et il emmène avec lui le futur général Weygand (39e DI) ainsi que Paul-Charles Devaux chef du 3e bureau du général de Castelnau.

Foch, collection Bibliothèque et Archives Canada.

C'est pour son culte de l'offensive qu'il est choisi pour commander la IXe armée lors de la bataille de la Marne. Il coordonne les armées britannique, fran?aise et belge durant la course à la mer. Avec son chef d'état-major, Maxime Weygand, Foch doit gérer la retraite de la Marne, alors qu'il vient à peine d'être nommé à son poste. Il aurait eu alors ces mots restés célèbres : ? Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque. ?[h]. Sa contre-attaque est la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permet de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui vaut une nouvelle promotion et le , il est nommé commandant en chef — adjoint de la zone nord, avec le général Joffre. Le , les Allemands lancent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduit à nouveau lors de la première bataille d'Ypres. à chaque fois, Foch parvient à sortir les troupes fran?aises de situations très difficiles[17].

à l'origine de la bataille de l'Artois en 1915 (192 000 morts ou blessés fran?ais) et de celle de la Somme en 1916 (204 253 pertes fran?aises[18]), il tombe en disgrace provisoire, conséquence de sanglants échecs. En , le général Joffre le relève du commandement du groupe d'armées du Nord (GAN), sa doctrine de l'offensive à outrance ayant engendré de lourdes pertes à l'armée fran?aise[19]. Lucien Lacaze, ministre de la Marine et par intérim de l'Armée, le réconforte : ? au moment où l'état de votre santé vous oblige à abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient à témoigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (médaille militaire) la reconnaissance du pays ?. Joffre est lui-même limogé quelques jours plus tard.

La disgrace de Foch est de durée relative, car le général Lyautey, nouveau ministre de la Guerre, lui fait obtenir, le , le commandement provisoire du groupe d'armées de l'Est (GAE) (basé à Senlis), tandis que le général de Castelnau est en tournée en Russie. Il lui est également confié la tache de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse.

En , alors que le général Pétain remplace le général Nivelle au commandement en chef des forces fran?aises, Foch revient au premier plan en étant nommé ? chef d'état-major général ?[i] où il a notamment un r?le de conseiller technique du gouvernement dans les conférences interalliées[20].

Le , se tient la première séance de la commission d'enquête[j] ? chargée d'étudier les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'offensive de l'Aisne du au et de déterminer les responsabilités des généraux qui ont exercé un commandement dans cette offensive ?[21]. C'est une mission délicate : ? qu'il condamne et il sera accusé par les militaires d'ignorance… qu'il excuse, et il lui sera reproché par les politiques indulgence et esprit de clan ?[22]. La commission préfère faire muter le général Nivelle, et remplacer Mazel et Mangin. Leurs postes respectifs sont occupés par Pétain, Micheler et Maistre.

Foch est ensuite envoyé en Italie pour rétablir la situation après le désastre de la bataille de Caporetto. Le , deux divisions fran?aises, deux divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un quartier général sont dirigés vers l'Italie. Le , le général Duchêne commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le à Trévise. Il reste en poste de nombreux mois.

Le maréchal Foch par Louis Bombled, 1920.

Le , le Conseil suprême de Guerre, où chaque pays est représenté par le chef de son gouvernement et un membre de celui-ci, est instauré ? en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental [… et] de veiller à la conduite générale de la guerre[23]. ? Ce conseil a son siège à Versailles.

Le , à Doullens, ? le général Foch est chargé par les gouvernements britannique et fran?ais de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'Ouest ?[k]. Le président du Conseil Georges Clemenceau justifie ensuite ce choix : ? Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J'ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu'était Pétain ; j'ai adopté ce fou qu'était Foch. C'est le fou qui nous a tirés de là ! ?[19].

à Beauvais, le , il obtient la ? direction stratégique ? des opérations militaires. Le il re?oit officiellement le titre de ? général en chef des armées alliées en France ? ou généralissime.

Le , la deuxième conférence d'Abbeville étend les pouvoirs de Foch au-delà des Alpes. Foch a désormais la charge de coordonner l'action des Alliés sur tout le front occidental depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique.

Bien que surpris par l'offensive allemande au Chemin des Dames, il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de l'année 1918.

Le , le Comité de guerre retire au commandant en chef des armées fran?aises en titre, le général Pétain, son droit d'en appeler au gouvernement en cas de désaccord avec le général Foch, commandant en chef des armées alliées. Les refus de Pétain d'appliquer les directives de Foch mettaient en péril l'action militaire des alliés et les relations avec la Grande-Bretagne. Foch cumule désormais les fonctions de commandant en chef des armées fran?aises et alliées.

Le , coupant court à une offensive allemande apparemment victorieuse en Champagne, il lance les chars de Mangin à l'attaque dans la forêt de Villers-Cotterêts. La surprise est totale. Menacés d'encerclement, les Allemands battent en retraite dans une grande confusion (2e bataille de la Marne). C'est le tournant de la guerre car le ressort allemand est désormais cassé et l'ennemi ne cessera de reculer à partir de cette date.

Par décret du , Foch est élevé à la dignité de maréchal de France, et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui va forcer l'Allemagne à demander et signer l'armistice, le . Il est ainsi le seul maréchal de France de la Grande Guerre à recevoir cette distinction en exercice avant l'armistice, le maréchal Joffre, maréchal depuis 1916, l'ayant re?ue après sa mise à l'écart.

Il préside la délégation alliée qui re?oit les plénipotentiaires allemands et signe l'armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. Le jour même de l'armistice, il est nommé à l'Académie des sciences, et dix jours plus tard il est élu à l'Académie fran?aise, au fauteuil no 18. Il a également été membre de l'académie de Stanislas[24].

Après la guerre, il est élevé à la dignité de maréchal du Royaume-Uni en 1919, puis à celle de maréchal de Pologne en 1923[25].

Le maréchal Foch est devenu membre de l'ordre de la?cs catholiques des chevaliers de Colomb en 1921[26]. Son baton de maréchal (aujourd’hui au musée de l’Armée) lui est offert par James Flaherty (en) alors chevalier suprême de l'ordre[27].

La conférence de paix de Paris

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Dès , une conférence internationale réunit à Paris les états vainqueurs pour préparer les traités de paix, sans la présence de représentants des pays vaincus. La France, les états-Unis et l'Angleterre supervisent la conférence de la paix.

Le traité de Versailles (signé le ) stipule que l'Allemagne perdra un septième de son territoire ainsi que ses colonies, devra payer des indemnités de guerre et devra reconna?tre sa responsabilité dans la guerre (article 231 du traité). Foch déclare alors : ? ce n'est pas une paix, c'est un armistice de vingt ans[28] ?.

Appréciations de la pensée et des actions de Foch

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à la parution en librairie du Mémorial de Foch, Clemenceau a sur lui ce mot : ? Il se prend pour Napoléon [...] Il y a du César dans le maréchal. Enfin, un César passé par l'école de guerre[29]. ?

Il a été un adepte de l’offensive à outrance en s’inspirant de Clausewitz et de Napoléon Ier. Ses idées ont eu une grande influence sur les officiers fran?ais en 1914. On lui a reproché par la suite un aveuglement envers les nouvelles armes (l’aviation, les chars…) et son refus d’une dernière offensive en Lorraine en 1918 afin d'être en position de force lors des négociations secrètes de l'armistice[30].

Après-guerre

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Les décorations du maréchal Foch présentées à ses funérailles : son collier de grand croix de l’ordre du Bain et ses trois batons de maréchal (Royaume-Uni, France et Pologne).
Le général Iacob Zadik (à gauche) avec le maréchal Foch à Bucarest, vers 1922.
Tombe du maréchal Foch, h?tel des Invalides, chapelle st-Ambroise.
Funérailles de Foch en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Sépulture de la maréchale Foch et de sa famille.

En 1919, il devient le président du Conseil supérieur de la guerre[31]. La même année, l'h?tel de Noirmoutier, au 138, rue de Grenelle à Paris, lui est attribué.

à partir de 1927, sa santé décline. Il limite ses sorties et les réceptions. Le à six heures moins le quart dans sa résidence de l'h?tel de Noirmoutier, alors qu'il se repose dans son fauteuil, sa fille, Mme Becourt, et l'interne Jean Falaize lui rappellent qu'il est temps de regagner le lit. Le maréchal lance son interjection favorite ? Allons-y ? (interjection caractéristique de son langage fier et énergique qui l'a rendu fameux dans les états-majors), se lève et s'effondre. Il meurt sans agonie d'une foudroyante syncope cardiaque[32].

Des obsèques nationales ont lieu le [33].

Le maréchal Foch repose depuis 1937 sous le d?me des Invalides à Paris parmi les grands maréchaux de France qui ont servi la nation. Son tombeau est l’?uvre de Paul Landowski, sculpteur officiel de l’entre-deux-guerres et membre de l’Académie des beaux-arts[34].

La parution posthume du Mémorial de Foch interpelle Clemenceau et lui fait rédiger ? par go?t de la vérité et, plus encore, de l'équité et de la justice[35] ?, à 88 ans et en sept mois, Grandeurs et misères d'une victoire[36], son ultime ouvrage, édité également de manière posthume ().

Mariage et descendance

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Le , Foch épouse à l'église Saint-Michel de Saint-Brieuc (C?tes-d'Armor) Julie Bienvenüe (1860-1950), une petite-cousine de Fulgence Bienvenüe, créateur du métro de Paris. Le couple a ensuite quatre enfants[37]?:

Le général Foch vit une tragédie car il perd son fils et son gendre, ? tués à l'ennemi ? le même jour, moins de trois semaines après le début du conflit. Son épouse, ses filles Marie et Anne, son gendre le colonel Fournier et trois petits-enfants sont enterrés au cimetière de Passy, 15e division.

Grades successifs

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Distinctions et honneurs

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Les trois batons de maréchal de Ferdinand Foch, de gauche a droite : maréchal de Grande Bretagne, maréchal de France et maréchal de Pologne. Collections du musée de l'Armée

Décorations nationales

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(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude)

Décorations étrangères

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Dignité et distinctions

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Il a re?u le titre de docteur honoris causa de l'université Jagellonne en 1918[40].

Désignations

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Noms de navire

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Son nom fut donné à deux navires de la marine fran?aise :

ainsi qu'à un paquebot de la Compagnie Fraissinet inauguré en 1951[41].

Noms de voies et de lieux

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La rue Ferdinand-Foch de Chrzanów en Pologne.

De prestigieuses voies de différentes villes fran?aises ou de pays alliés de la France durant la Première Guerre mondiale mais aussi d'autres lieux furent nommés d'après le maréchal Foch :

à Metz, l'ancien Kaiser-Wilhelm Ring devenu l'avenue Foch.
de très nombreux lieux, voies de circulation et batiments portent son nom notamment à :
  • Metz, en lieu et place du Kaiser-Wilhelm Ring ;
  • Nancy, en lieu et place de la rue du Faubourg Saint-Jean ;
  • Paris, en lieu et place de l'avenue du Bois ;
  • Vincennes, anciennement avenue de Marigny, renommée en 1928[42],[43] ;
  • Le Havre, entre l'h?tel de ville et la Porte Océane ;
  • Blois, école primaire Foch.
  • Grenoble, boulevard Maréchal-Foch (entre le boulevard Gambetta et le cours Jean-Jaurès)
  • Antibes, boulevard Maréchal-Foch (entre le boulevard Maréchal-Leclerc et boulevard Gustave-Chancel)
à l'étranger
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à Prague, la place Foch et une toiture privée commémorative.

Iconographie

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Statue du maréchal Foch à Bouchavesnes-Bergen, dans la Somme.
Statue équestre de Ferdinand Foch à Tarbes.
Statue équestre de Foch près de la gare Victoria, à Londres.

De nombreuses statues, souvent équestres, ont été érigées ; des peintures ont également été produites. Une liste non exhaustive en est donnée ci-dessous.

  • Le maréchal Foch, peinture par Louis Bombled, 1920.
  • Buste du Maréchal Foch par Victor Ségoffin, 1923.
  • Bouchavesnes-Bergen (Somme), statue en pied par Firmin Michelet inauguré par le maréchal Foch lui-même en 1926.
  • Cassel, dans le Nord, statue équestre réalisée par Georges Malissard (le socle est l'?uvre d'Edgar Boutry), inaugurée en la présence du maréchal en 1928.
  • Compiègne : la clairière de l'Armistice, statue en pied réalisée par Firmin Michelet et érigée en 1937. Durant l'Occupation, Hitler fait dynamiter tous les monuments de la clairière, à l'exception de la statue de Foch, en souhaitant être ironique : il voulait laisser Foch seul, afin qu'il contemple la désolation du lieu ainsi détruit.
  • Lille, statue en pied érigée en 1936 dans le square Maréchal Foch, près de la Grand Place, ?uvre d'Edgar Boutry
  • Londres, près de la gare Victoria, statue équestre ?uvre de Georges Malissard, réplique de celle érigée à Cassel, érigée en 1930 à l'initiative du duc de Wesminster et inaugurée par le prince de Galles[45].
  • Paris, sur la place du Trocadéro, statue équestre ?uvre de Robert Wlérick et de son élève Raymond Martin. Commandée en 1936 et inachevée avant l'Occupation, elle sera achevée par Raymond Martin après la mort de Wlérick en mars 1944 et inaugurée le par Vincent Auriol.
  • Saint-Gaudens (Haute-Garonne) - Monument érigé en 1951 sur l'esplanade, représenté en compagnie des maréchaux Joffre et Gallieni, tous natifs des Pyrénées[46].
  • Tarbes, sa ville natale, une statue équestre, réalisée par Firmin Michelet. Installée au bout des actuelles allées Leclerc, elle prit la place de la statue de Larrey qui fut déplacée un peu plus loin. On retrouve également plusieurs bustes de Foch dans des villes du département des Hautes-Pyrénées.
  • La Couture, statue équestre sur le terrain de l'architecte-sculpteur-cultivateur Alphonse Wallart[47],[48].

Autres hommages

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Portent également son nom :

Il est l'un des trois de la statue du ?monument des trois maréchaux?, sur l'esplanade de la Légion-d'Honneur à Saint-Gaudens, décapité dans la nuit du 21 au 22 décembre 2018[50].

Tableau dressé par des contemporains

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  • ? Celui-ci [Foch] pouvait expliquer un plan de bataille entièrement par des gestes et quelques exclamations de dessous ses moustaches frémissantes. ?[51]
  • ? Ses phrases sont hachées, incomplètes, dédaigneuses de la correction grammaticale. Il procède par à-coups, néglige les transitions, désigne par ??il?? la personne à laquelle il songe, sans l'avoir nommée. Sa conversation est donc une série de devinettes. Elle est pleine de trous. C'est alors que la pantomime vient à son secours. ?[52]
  • Les Américains le vouent aux nues : ? Foch est le soldat fran?ais typique. En lui résident la foi chrétienne et le courage serein de Bayard sans peur et sans reproche, le travail intellectuel permanent, la volonté et la puissance d'apprendre de Turenne, l'abnégation de Desaix, la générosité, la bravoure et la force du plus brillant des théoriciens militaires, Charles Ardant du Picq. ?[53]
  • ? Il [Foch] surpasse tous les généraux que j'ai connus. C'est un esprit ouvert, quoiqu'un peu systématique. Beaucoup de souplesse et de rondeur méridionales avec les Italiens. ?[54]
  • ? La réalité du champ de bataille est que l'on n'y étudie pas : simplement on fait ce que l'on peut pour appliquer ce que l'on sait ? (1903)[55].
  • ? La guerre a été perdue parce que le commandement, le pays n'ont pas voulu la gagner ?[22].
  • ? Les aéroplanes sont des jouets scientifiques intéressants, mais ne présentent pas de valeur militaire ? (1911).
  • ? Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens évoluent, les solutions sont chaque jour différentes. Faire la guerre prochaine avec les procédés de la dernière, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. Travaillez… les improvisations géniales sur le champ de bataille ne sont que le résultat des méditations antérieures ? (conférence à l'école navale – ao?t 1920).
  • ? Ce n'est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans ? (1920).
  • ? De gouverner, c'est prévoir, on a fait : gouverner, c’est attendre ? (Les Cahiers – 1926).
  • ? J'aime mieux une armée de moutons commandée par un lion qu’une armée de lions commandés par un ane ? (Les Cahiers – 1926).
  • ? Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir… ?.
  • ? Mon centre cède, ma droite recule, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque ? (première bataille de la Marne - )[56].
  • ? Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir ?.
  • ? Une assemblée pour décider doit avoir un nombre impair, mais trois, c'est déjà trop ?.
  • ? Il n'y a pas d'hommes cultivés, il n'y a que des hommes qui se cultivent ?.

En outre, Foch est très pieux. Il prie souvent, s'en remet à la Vierge Marie :

  • ? Maintes fois je me suis vu pris. Alors je m'accrochais à Elle, comme un enfant de deux ans s'accroche à sa mère. Je lui demandais l'inspiration. Elle nous a toujours sauvés. ?[57]?;
  • ? J'ai prié le Sacré-C?ur, je l'ai prié chaque jour surtout pendant le mois de juin, comme j'ai prié la Sainte Vierge, comme j'ai prié le Saint Esprit, que j'invoque tous les jours, comme j'ai prié sainte Anne, et tous les saints du Paradis, y compris leur ma?tre à tous. ?[58].

Publications

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  • Dans La Revue de la cavalerie un article sur l'artillerie de la division de cavalerie au combat, un autre sur Mitrailleuse ou canon, une conférence sur L'Attaque décisive
  • Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'école supérieure de guerre, Berger-Levrault, (1903)
  • Ferdinand Foch, Des principes de la guerre, Paris, Economica, (2007), 317 p. (ISBN 978-2-7178-5480-0) (réédition)
  • La Conduite de la guerre, Berger-Levrault, (1905)
  • Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918, Plon, (1931), T.I sur Gallica,T.II sur Gallica.

Les papiers personnels de Ferdinand Foch sont conservés aux Archives nationales sous la cote 414AP[59].

Galerie de photographies

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Cliquer sur les photographies pour les agrandir

Notes et références

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  1. Jusqu’en 1939, le grade de général de division constituait le plus haut grade militaire dans l’armée fran?aise. Les grades de général de corps d’armée et de général d’armée ont été créés par décret le 6 juin 1939 pour mieux structurer la hiérarchie des officiers généraux. En conséquence, un général de division commandait une armée et exer?ait des responsabilités équivalentes à celles d’un général d’armée dans la hiérarchie actuelle.
  2. Ce poste correspond alors au commandement de l’armée de terre uniquement, à ne pas confondre avec le Chef d'état-major des armées (CEMA) actuel qui regroupe toutes les armées.
  3. Foch reste officiellement en poste jusqu'au 10 janvier 1920, date d'entrée en vigueur du traité de Versailles.
  4. Jusqu’en 1939, le grade de général de division constituait le plus haut grade militaire dans l’armée fran?aise. Les grades de général de corps d’armée et de général d’armée ont été créés par décret le 6 juin 1939 pour mieux structurer la hiérarchie des officiers généraux. En conséquence, un général de division commandait une armée et exer?ait des responsabilités équivalentes à celles d’un général d’armée dans la hiérarchie actuelle.
  5. Il est le seul militaire exer?ant un commandement, élevé à la dignité de maréchal de France, alors que le conflit n'est pas achevé ; en effet, Joffre l'a été en 1916 après son éviction, et les autres ne le seront qu'une fois le conflit terminé : Pétain, Gallieni, Lyautey, Franchet d'Espèrey, Fayolle, Maunoury.
  6. Dont Gabriel Foch (1850-1925), avoué près le tribunal de Tarbes.
  7. Dans son livre Le Tigre, Jean Martet retranscrit un échange avec Clemenceau à ce propos :

    ? Jean MARTET : Je voudrais vous voir simplement supprimer une longue note qui est tout entière de Mordacq et où Mordacq raconte que c'est à lui que Foch doit d'avoir été nommé directeur de l'école de guerre.
    M. CLEMENCEAU : C'est pourtant la vérité.
    Jean MARTET : Sans aucun doute...
    M. CLEMENCEAU : Et c'est une chose intéressante.
    Jean MARTET : Je vous l'accorde. Mais il ne faut pas que dans votre livre il y ait plus de Mordacq que de Clemenceau. Mordacq lui-même serait de mon avis. Il vous a probablement donné cette note dans la pensée que vous l'arrangeriez. Vous la reproduisez telle quelle.
    M. CLEMENCEAU : Il n'y a pas à arranger des faits comme ceux-là. C'est dit aussi simplement, aussi clairement que possible. ?

    .
  8. Mots que J-C Notin ne retrouve pas malgré des recherches dans son ouvrage de référence.
  9. Poste rétabli par les décrets des 29 avril et 11 mai 1917.
  10. le général Joseph Brugère en est le président, tandis que les généraux Gouraud et Foch y siègent.
  11. Texte écrit et proposé par Mordacq, signé par Milner et Clemenceau.

Références

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  1. Journal officiel de la République fran?aise. Lois et décrets ?, sur Gallica, (consulté le )
  2. Romain Petit, ? Au fil du centenaire (12/20). 26 mars 1918 : Foch généralissime - Opérationnels SLDS ?, sur Opérationnels – Soutien, Logistique, Défense, Sécurité, (consulté le )
  3. a b c et d Ouvrir la Page d’accueil ?, sur polytechnique.edu, Palaiseau, bibliothèque de l’école polytechnique (consulté le ), sélectionner l’onglet ? Catalogues ? puis cliquer sur ? Famille polytechnicienne ?, effectuer la recherche sur ? Ferdinand Foch ?, résultat obtenu : ? Foch, Ferdinand (X 1871 ; 1851-1929) ?.
  4. André Martel, Relire Foch au XXIe siècle, Economica, , p. 14.
  5. Cote LH/860/21 ?, base Léonore, ministère fran?ais de la Culture.
  6. Armorial du Souvenir.
  7. L'association des Anciens élèves, Le Petit Séminaire de Polignan : La Fête du Centenaire, Limoges - Imprimerie Phototypique - M. Tesson,
  8. Jacques Ducos, Histoire de Polignan : Haut lieu de culture en pays commingeois à l'ombre de la cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges
  9. Acte de mariage n°94 du 5 novembre 1883 ?, sur Archives départementales des C?tes-d'Armor, p. 329
  10. a b et c Maxime Weygand, ? Foch et l'école de la guerre ?, Revue des Deux Mondes,? (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  11. Raymond Recouly, Foch, le vainqueur de la guerre, Hachette, coll. ? Bibliothèque de la guerre ?, (lire en ligne).
  12. émile Hinzelin (ill. Georges Dutriac), Foch, Librairie Delagrave, (lire en ligne).
  13. APPP BA 1627[source insuffisante].
  14. Barthélémy Edmond Palat, La Part de Foch dans la victoire, Charles-Lavauzelle, , p. 18, lire en ligne sur Gallica.
  15. Mémoires pour servir..., p. 60, [lire en ligne].
  16. André Payan-Passeron, Contrevérités sur la Grande Guerre - 1914-2024, cent-dix ans d'impostures historiques, L'Harmattan, (ISBN 978-2-38541-999-8, présentation en ligne), p. 23-149
  17. André Beaufre, La France de la Grande Guerre, 1914-1919, Culture, art, loisirs, , p. 192.
  18. Bernard Pernès, Verdun sans retour, éditions Publibook, , p. 23.
  19. a et b Laurent Legrand, ? Foch, le pire stratège de la Grande Guerre ? ?, sur lepoint.fr, Le Point, .
  20. Ferdinand (1851-1929) maréchal de France, site universalis.fr.
  21. Service historique de la Défense DAT 9Y528, dossier militaire du maréchal Foch.
  22. a et b Notin 2008, p. à préciser.
  23. Notin 2008, p. 293.
  24. Foch Ferdinand ?, sur cths.fr, le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulté le ).
  25. Signes du pouvoir militaire : de l’épée de connétable au baton de maréchal. Fran?ois Lagrange, Bulletin du Centre de recherche du chateau de Versailles, 2005, mis en ligne le 24 janvier 2012.
  26. Ferdinand Foch becomes the one millionth Knight of Columbus. ?, The Billings Weekly Gazette,? , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
  27. Pierre-édouard W, ? La statue de Lafayette par Bartlett ?, sur Le blog des Bibliothèques Médiathèques de Metz, (consulté le )
  28. Winston Churchill, Mémoires de guerre 1919-1941, p. 27, (ISBN 978-2-84734-562-9)
  29. Gilbert Prouteau, Le Dernier Défi de Georges Clemenceau, Paris, éd. France-Empire, , 340 p., p. 257.
  30. ISC - CFHM - IHCC ?, sur institut-strategie.fr (consulté le ).
  31. Ferdinand Foch ?, sur larousse.fr (consulté le ).
  32. Comité national d'études sociales & politiques, ? La mort du maréchal Foch ?, Les Réalités, no 19,? , p. 317.
  33. Anne Alonso, ? Cérémonies publiques, funérailles nationales et obsèques aux frais de l'état (1899-1943), inventaire ? [PDF], Paris, Centre historique des Archives nationales, (consulté le ).
  34. Claire Maingon, ? Le tombeau du maréchal Foch aux Invalides ?, L'Histoire par l'image, (consulté le ).
  35. Gaston Monnerville, Clemenceau, .
  36. lire en ligne sur Gallica.
  37. voir tableaux généalogiques, in Foch, de Jean Autin - éd. Perrin 1998.
  38. Mémoire des Hommes.
  39. Mémoire des Hommes.
  40. (pl) Doktorzy honoris causa, sur le site de l'université Jagellonne.
  41. LE NOUVEAU PAQUEBOT " FOCH " ACCOMPLIT SA CROISIèRE INAUGURALE A LISBONNE, ALGER ET AJACCIO ?, Le Monde.fr,? (lire en ligne, consulté le )
  42. Foch de Tarbes à Vincennes ?, Bulletin de la Société des amis de Vincennes (1851-1895), no 53,? (lire en ligne, consulté le ).
  43. Madeleine Chabrun, ? Le Maréchal Foch citoyen de Vincennes de 1893 à 1895 ?, Bulletin de la Société des amis de Vincennes, no 35,? (lire en ligne, consulté le ).
  44. (nl)Maarschalk Fochplein heet vanaf maart Rector De Somerplein, ?, De Standaard,,?
  45. "Georges Malissard, sculpteur au parcours atypique", La Voix du Nord, .
  46. [1][2].
  47. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 62
  48. La maison d'Alphonse Wallart (La Couture, Pas-de-Calais) · Les sites d'habitants paysagistes · HABITANTS PAYSAGISTES : cartographie des maisons et jardins singuliers ?, sur habitants-paysagistes.musee-lam.fr (consulté le )
  49. Promotion Foch du Collège interarmées de Défense.
  50. La Dépêche du Midi, ? Qui a décapité les maréchaux de Saint-Gaudens ? ?, La Dépêche,? (lire en ligne, consulté le ).
  51. Frederick Palmer, My Second Year of the War, New York, Dodd, Mead & Company, 1917.
  52. Lieutenant-colonel émile Mayer, Nos chefs de 1914, Paris, Stock, 1930.
  53. Major Robert M. Johnston, USNA, General Foch: An Appreciation, Boston & NY: Houghton Mifflin Company, 1918.
  54. Abel Ferry in Carnets secrets de 14-18, suivi de Lettres et de notes de guerre, Grasset, 2005.
  55. Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'école supérieure de guerre, Paris, Berger-Levrault, 1903.
  56. (fr + en) Citations de Foch.
  57. Brochure Poligan. Fête du centenaire du maréchal Foch ().
  58. Chanoine J. Briel, Hommes et faits vu par le maréchal Foch, Tolra, 1903.
  59. Voir la notice sur la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sites Internet

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