钠低吃什么| 什么是氙气| loho是什么牌子| 射精什么意思| 奥莱是什么牌子| 劲酒是什么酒| 老人肚子胀是什么原因| 风热感冒吃什么药最好| 流年什么意思| 肛瘘挂什么科| 蝙蝠吃什么食物| 挫是什么意思| 腮腺炎用什么药| 血分析能查出什么| 额头窄适合什么发型| 抗炎和消炎有什么区别| 梦到甘蔗代表什么预兆| 水马是什么| 相与是什么意思| 做b超为什么要憋尿| 泡茶用什么水好| 7月9日是什么星座| 浑身麻是什么原因| 月经期间喝酒有什么危害| 胰岛素过高会导致什么| 晚上十点多是什么时辰| 茯苓有什么作用和功效| 脸颊两边长斑是什么原因| peg是什么意思| 取环挂什么科室| 淡盐水是什么| peace是什么牌子| 什么是转基因食品| 荨麻疹是什么原因| 咀嚼什么意思| 农历6月20日是什么星座| 吃洋葱有什么好处| 屁股抽筋疼是什么原因| 吃什么补脾| 孟姜女姓什么| 女生第一次是什么感觉| 10086查话费发什么短信| 繁字五行属什么| 胸是什么| 一个火一个宣念什么| 在什么什么前面| 大便成细条状是什么病| 比干是什么神| 口腔溃疡反复发作是什么原因| 功劳叶的别名叫什么| 97年属什么的生肖| 7点是什么时辰| 针眼用什么眼药水| 什么然不同| 黑猫警长叫什么名字| 膳食是什么意思| 9.4号是什么星座| 4月17是什么星座| 真菌感染用什么药| 肚脐下三寸是什么位置| 胆黄素高是怎么回事有什么危害| 巨蟹男喜欢什么类型的女生| 腐竹是什么做的| 肩周炎用什么药好| 微信什么时候推出的| 剖腹产可以吃什么| 什么叫管状腺瘤| 8月8日什么星座| 淡奶是什么| 无产阶级是什么意思| 严重失眠吃什么药最好| 阳明病是什么意思| 嘛呢是什么意思| 学前教育是什么| 灵芝对身体有什么好处| 蝉长什么样| 女性膀胱炎吃什么药| 每个月14号都是什么情人节| 胸口痛什么原因| 吹空调喉咙痛什么原因| 九牛一毛指什么生肖| 皮蛋吃了有什么好处和坏处| prich是什么牌子| 阑是什么意思| 胃病四联疗法是什么药| 六神无主是什么意思| 虎头虎脑是什么生肖| 炊饼是什么| 舌头有麻木感什么原因| 母是什么结构| 喝酒肚子疼是什么原因| 骨是什么结构| 吴亦凡为什么叫牛| 琥珀色是什么颜色| 青蛙吃什么食物| 角化异常性疾病是什么| 北加田加共是什么字| 深水炸弹什么意思| 危日是什么意思| 羡字五行属什么| 家政公司是做什么的| 冰箱买什么牌子的好| 扁桃体结石挂什么科| 什么是不动产权证| 逸夫是什么意思| 冲煞是什么意思| 乐高是什么| 玉镯子断了有什么预兆| 穆萨是什么意思| 为什么掉头发| 诸多是什么意思| 什么是继发性高血压| 墨菲定律是什么| md是什么意思| 兵不血刃的意思是什么| cml是什么意思| 重返20岁韩国版叫什么| 屏保什么意思| pony是什么意思| 女性做B超挂什么科| 乳头内陷是什么原因| 菠菜不能和什么食物一起吃| 巴旦木是什么树的果实| 吃完晚饭就犯困是什么原因| 麻婆豆腐用什么豆腐| 小孩突然头疼是什么原因| 肌酐高是什么意思| kappa属于什么档次| 二月一日是什么星座| 野猪怕什么颜色| 半月板是什么部位| 做梦梦见捡钱是什么意思| 喉咙老是有白痰是什么原因| 冻感冒了吃什么药| 拜金女是什么意思| 天体是什么意思| 尿毒症是什么病| 洁面膏和洗面奶有什么区别| 板带是什么| 滑脉是什么意思| 容易淤青是什么原因| 回潮是什么意思| 肚脐眼周围是什么器官| 经期吃什么排污血最强| 鱼缸摆放什么位置最佳| 眼睛为什么会散光| 什么空如洗| prp治疗是什么意思| 面瘫吃什么药好得快| 一面什么| 查染色体的目的是什么| 淋巴细胞比率低是什么意思| 办理结婚证需要什么材料| 什么是团队| 烧仙草粉是什么做的| 经常拉肚子吃什么药好| 5月8号是什么日子| 水果有什么| dvf是什么品牌| 手腕疼是什么原因| ojbk什么意思| 腮腺炎吃什么消炎药| 肠炎可以吃什么水果| 什么叫做脂肪肝| 心脏不好喝什么茶比较好| 吃什么可以降胆固醇| 公元前3000年是什么朝代| 头上戴冠是什么生肖| 去医院看脚挂什么科| 疥疮是什么| 要强是什么意思| 早熟是什么意思| 1989是什么生肖| 作息时间是什么意思| 男人艾灸什么地方壮阳| 血崩是什么症状| 经常发低烧是什么原因| 梦见死人了是什么预兆| 舌头两边锯齿状是什么原因| 霸王餐是什么意思| 脚底板疼是什么原因| 什么桥下没有水脑筋急转弯| 吃维生素b1有什么好处和副作用| 子宫癌前期有什么症状| 什么的苹果| 饭后烧心是什么原因引起的| 三刀六洞什么意思| 牙龈肿痛是什么原因| 最熟悉的陌生人是什么意思| 什么叫有气质| 属马的生什么属相的宝宝好| 屁股上长痘痘是什么情况| 集体户口和个人户口有什么区别| 肩周炎吃什么药好| ab型rh阳性是什么意思| 柿子不能跟什么一起吃| 猫咪踩奶是什么意思| 10月7号是什么星座| 咳嗽肺疼是什么原因| 脸上长癣是什么原因| 生黄瓜吃了有什么好处| 胃病吃什么好| 两面派是什么意思| 蛋白烫发是什么意思| 急的什么| 十九朵玫瑰花代表什么意思| 3月30日什么星座| 尿蛋白是什么| hpv什么时候检查最好| 眼屎多用什么眼药水| ins是什么| 软文什么意思| 为什么会得子宫腺肌症| 眼轴是什么意思| 霍金什么时候去世的| 雷锋原名叫什么| 一个石一个夕念什么| 刷题是什么意思| 两个人在一起的意义是什么| 菊花有什么功效和作用| 什么克土| 腺样体增生是什么意思| courvoisier是什么酒| 腰疼吃什么药好| 甲状腺查什么| 内推是什么意思| 胶原蛋白什么时候喝最好| 敛财是什么意思| 珠五行属什么| 备考是什么意思| 珍馐是什么意思| mri是什么意思| 舌吻是什么意思| 醒酒是什么意思| 凌霄什么意思| 粥样动脉硬化是什么意思| 坏肚子吃什么药| 世外桃源什么意思| 低压高用什么药| 生殖感染有什么症状| 生精补精吃什么药最快| 公鸡的尾巴像什么| 肋骨突出是什么原因| 肝胃不和吃什么药| 低血糖吃什么糖| 新疆有什么特产| 梦见吃西瓜是什么征兆| 内分泌挂什么科| 茄子有什么功效| 什么补血快| 如如不动是什么意思| 左下腹疼痛是什么原因| 胃出血大便是什么颜色| 9月15号是什么日子| 消炎药是什么药| 什么是保健食品| 该说不说的是什么意思| 膏肓是什么意思| 女性脚冰凉是什么原因| 剖腹产什么时候可以洗澡| 骨科是什么意思| 6月8日是什么星座| 朝鲜韩国什么时候分开的| 蛇缠身是什么病| 百度Aller au contenu

“厕所革命”是服务意识的提升

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Expédition de Salonique
Description de cette image, également commentée ci-après
De gauche à droite : soldats indochinois, fran?ais, sénégalais, anglais, russe, italien, serbe, grec et indien.
Informations générales
Date
Lieu Macédoine : Albanie Bulgarie Grèce)
Issue Victoire de l’Entente ;
Armistice de Thessalonique ;
Lancement de la deuxième Campagne de Serbie.
Belligérants
Triple-Entente, Alliés :
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Russie impériale
Drapeau du royaume de Serbie Royaume de Serbie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Royaume de Grèce
Royaume du Monténégro
Japon (soutien logistique)
Triple-Alliance, Empires centraux :
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman
Drapeau du Royaume de Bulgarie Royaume de Bulgarie
Commandants
France Maurice Sarrail
France Adolphe Guillaumat
France Franchet d'Esperey
Charles Monro
George Milne
Maxime Leontieff
Mikha?l Dieterichs
Carlo Petitti di Roreto
Panagiotis Danglis
Alexandre Ier de Yougoslavie
Radomir Putnik
Nikola I du Monténégro
August von Mackensen
Otto von Below
Friedrich von Scholtz
Franz Graf Conrad von H?tzendorf
Mehmed V
Nicolas Jékov
Gueorgui Todorov
Clement Boyadjiev
Forces en présence
650 000 hommes + 200 avions Drapeau de la Bulgarie 550 000 hommes
25 000 hommes
Drapeau de l'Allemagne 18 000 hommes
+ 30 avions
百度    空军发言人表示,前出岛链远洋训练和战巡南海的空军飞行员,牢记仗怎么打、兵就怎么练的战略要求,紧贴使命任务强化实战化军事训练。

Première Guerre mondiale

Batailles

Front des Balkans


Front d'Europe de l'Ouest


Front italien


Front d'Europe de l'Est


Front africain


Front du Moyen-Orient


Bataille de l'Atlantique

L'expédition de Salonique, aussi nommée Front d'Orient, Front de Salonique ou Front de Macédoine, est une opération menée par les armées alliées à partir du port grec macédonien de Salonique pendant la Première Guerre mondiale. Elle est destinée, dans un premier temps, à soutenir l'armée serbe lors de l'invasion de la Serbie par des unités germano-austro-hongroises et bulgares, à l'aide, notamment, des troupes évacuées des Dardanelles ; dans un deuxième temps, à reconstituer cette armée après sa déroute à travers l'Albanie et son évacuation par les ports de la c?te Adriatique ; dans un troisième temps, à fixer les troupes des empires centraux et des Bulgares, en particulier après la capitulation de la Russie à Brest-Litovsk et dans un quatrième temps, à ouvrir un front en Macédoine pour soulager la pression sur le front occidental et reconquérir les territoires perdus.

Déroulement

[modifier | modifier le code]

Elle se déroule de 1915 à 1918[1]. L'opération est un peu oubliée par les opinions publiques des puissances belligérantes. Toutefois, son intérêt stratégique dans le cadre de la lutte contre les puissances centrales n'est plus à démontrer.

Pour l'armée fran?aise, les opérations sur le front de Macédoine se décomposent ainsi :

Opérations Batailles Combats
Opérations du Vardar
et retraite sur Salonique
(octobre à décembre 1915)
Aucune bataille mais des combats Stroumitza (octobre 1915)
Kosturino (octobre 1915)
Krivolak-Gradsko (octobre et novembre 1915)
Cicevo (novembre 1915)
Demir-Kapou (décembre 1915)
Merzenci (décembre 1915)
Doiran (Anglais) (décembre 1915)
Organisation du camp retranché de Salonique

(décembre (1915-1916)

Déploiement des armées alliées après la reconstitution et le transport de l’armée serbe.
(mai à ao?t 1916)
Bataille de Doiran
(Fran?ais - Anglais)
(ao?t 1916)
Man?uvre bulgare sur les deux ailes
(ao?t 1916)
La Strouma (Fran?ais)
(18-20 ao?t 1916)
Ostrovo (Serbes)
Contre-offensive alliée
Man?uvre de Monastir
(septembre à novembre 1916)
Bataille du Ka?maktchalan-Florina
(Fran?ais-Serbes-Russes)
(septembre 1916)
Bataille de la Cerna-Monastir
(Fran?ais-Serbes-Russes, puis Italiens)
(octobre et novembre 1916)
Extension du front vers l’Albanie
(décembre 1916 à mars 1917)
Tentative pour dégager Monastir
(mars 1917)
Bataille du Lac Prespa
(mars 1917)
Bataille de la cote 1248
(mars 1917)
Offensives d’ensemble
(mai 1917)
Bataille de la Boucle de la Cerna
(Fran?ais-Italiens-Russes-Serbes)
(mai 1917)
Bataille du Vardar
(Fran?ais - Anglais)
(mai 1917)
Opérations de Pogradec
(septembre - octobre 1917)
Devoli (septembre 1917)
Cerava (septembre 1917)
Kamia-est (septembre 1917)
Golik (octobre 1917)
Opérations du Skra di Legen Bataille du Skra di Legen
(Fran?ais-Grecs)
(31 mai 1918)
Opérations d’Albanie
(mai à juillet 1918)
1. Ostrovitza (mai 1918)
2. Kamia-ouest (juin 1918)
3. Bofnia (juillet 1918)
Opérations sur la Strouma
(Anglais - Grecs)
(juin – juillet 1918)
Rupture du front ennemi de Macédoine
(15-30 septembre 1918)
Bataille du Dopbropolje
(Fran?ais - Serbes)
(15 - 16 septembre 1918)

Bataille de Monastir-Doiran
(Fran?ais-Anglais-Italiens-Grecs)
(18 au 24 septembre 1918)

Lac Doiran (18-19 septembre 1918)
La Dzena (18-20 septembre 1918)
La Cerna (19-20 septembre 1918)
La Semnica (22-24 septembre 1918)
Man?uvre d'Uskub
(Fran?ais)
(24 - 30 septembre 1918)
Armistice avec la Bulgarie
30 septembre 1918
Opération des deux Armées serbes
(octobre - novembre 1918)
Leskovats (Artillerie fran?aise)
Nich
Kraguievatz
Opérations de l’A.F.O. et de l’Armée du Danube
(Fran?ais - Italiens -Grecs)
(octobre - novembre 1918)
Kajanic (octobre 1918)
Engagement sur le Danube
Opération d’Albanie
(Fran?ais - Serbes)
(octobre - novembre 1918)

Tentative de soutien à l'armée serbe

[modifier | modifier le code]
L'invasion de la Serbie et les tentatives alliées pour la soutenir, 1915.

à la suite de l'invasion par les armées austro-allemandes et bulgares de la Serbie, les alliés débarquent à Salonique avec des troupes repliées de l'expédition des Dardanelles. L'idée politique est de se porter au secours des troupes serbes qui se replient vers le sud et de maintenir ainsi le deuxième front que Winston Churchill a tenté de faire ouvrir sur les Détroits, sans succès.

Dès le 5 octobre 1915, les troupes fran?aises et britanniques débarquent sous le commandement du général Maurice Sarrail avec l'accord du premier ministre grec Elefthérios Venizélos, mais violant aussi la neutralité de la Grèce. L'idée stratégique est de se porter sur Ni? pour prendre les troupes bulgares de flanc et arrêter ainsi leur progression en Serbie. En fait, avec l'évolution de la situation, les objectifs sont revus à la baisse. Il s'agit de conserver le contr?le de la voie ferrée qui remonte la vallée du Vardar pour garder ouverte la seule voie de communication des Serbes vers l'extérieur qui sert de ravitaillement depuis des mois (munitions, vivres, équipements).

Opérations du Vardar

[modifier | modifier le code]
Combats de la Babouna, décembre 1915, extrême avance des Alliés vers le nord.

Dès le 14 octobre, les troupes du général Bailloud se portent donc vers le Nord par la voie ferrée, pour tenter de faire leur jonction avec les troupes serbes. Elles font leur baptême du feu le 21 octobre avec les flanc-gardes bulgares à la gare de Stroumitza. Le 25 octobre les éléments de la 57e division d'infanterie et du 176e régiment d'infanterie ainsi que du 2e régiment de Marche d'Afrique continuent à progresser le long de la vallée de la Tcherna jusqu'à Gradsko. L'idée est de retrouver les troupes serbes à Veles. Mais le plan initial échoue. Les Bulgares coupent la ligne de retraite des Serbes vers le sud. L'armée serbe doit se replier vers l'ouest sous leur pression.

Les 122e et 57e divisions d'infanterie fran?aises s'arrêtent donc devant Gradsko, le 7 novembre, se fortifient dans le triangle de Kavadartsi, formé à l'ouest par la Tcherna et à l'est par le Vardar ; les points extrêmes de l'avancée alliée lors de cette phase étant Mrzen sur la rive gauche de la Tcherna et la cote 850 entre Kosturino et Ormanli sur la frontière bulgare occupée par les Anglais du XVIe corps du général Charles Monro, la 156e division s'appuyant autour de la gare de Stroumitsa.

Retraite sur Salonique

[modifier | modifier le code]
L'armée serbe durant la retraite d'Albanie.

Du 1er au 12 décembre, faute d'avoir pu progresser, les troupes alliées se replient sur Salonique dans des conditions climatiques difficiles[2], des chutes de neige et des températures négatives (?23 °C ?)[3]. Afin de permettre le retrait de tous les moyens engagés pour la bataille, des combats retardateurs (Krivolak, Demir-Kapou, Gradek) ont lieu sur des lignes prédéterminées jusqu'à la frontière grecque que les Bulgares refusent de franchir à la demande expresse des Allemands. En effet, la Grèce n'a toujours pas choisi son camp, c'est pourquoi la Quadruplice cherche à la ménager.

Pendant ce temps, l'armée serbe subit une cruelle retraite à travers les montagnes du Monténégro et de l'Albanie et doit être évacuée par les ports de Medua, Durrazzo et Valona, puis amenée par les navires alliés via Corfou à Salonique, où elle se reconstitue.

Constitution et défense du camp retranché[4]

[modifier | modifier le code]
l'emprise du camp retranché de Salonique (carte Le Pays de France, 1915).

Salonique devient ainsi une ville refuge encerclée de loin par les troupes de l'Alliance et avec l'armée grecque en interposition le long de la frontière. Transformée en camp retranché solidement tenu à l'est, le long de la Strouma, et, à l'ouest, sur le Vardar, elle accueille, mi-1916, près de 300 000 hommes (Fran?ais, Britanniques, Serbes, Italiens et Russes). Les troupes se fortifient autour de la ville dans ce que les Britanniques appellent la cage aux oiseaux (the birdcage). Les Serbes arrivent de l’Adriatique pour être équipés et formés à la fran?aise, casques, canons, uniformes, et ravitaillés.

La présence des troupes alliées à Salonique est aprement discutée au niveau politique. Les Britanniques, dirigés par le général Monro, souhaiteraient se retirer[5] pour disposer de plus de troupes au profit de la Palestine et de l'Irak, sources vitales de ravitaillement en hydrocarbure et cibles prioritaires des troupes de l'Entente. Aristide Briand, président du Conseil, intervient personnellement pour la maintenir en vue de soutenir une entrée en guerre de la Roumanie hésitante, ceci contre l'avis même du général Joffre. La situation est difficile avec le ravitaillement. La Provence II est coulée le 26 février 1916. Les dissensions politiques en Grèce et le manque de coordination entre les Alliés causent beaucoup de soucis…

Le 30 décembre 1916, un Aviatik allemand bombarde Salonique, tuant 1 patre et 5 moutons.

La ville fait l'objet d'une série d'attaques aériennes. Un Aviatik allemand la bombarde le 30 décembre 1916, tuant 1 patre et 5 moutons, mais la bombe tombe près d'une troupe grecque en man?uvre sous les ordres du prince Alexandre et explose à 50 m du général Emmanuel Zymvrakakis. Profitant de cette première agression bulgare sur la ville, Sarrail fait arrêter les consuls de la Quadruplice et les expédie par bateau le jour même[6]. Il s'ensuit d'autres incursions, cette fois-ci de nuit : le 7 janvier, le 1er février et le 27 mars 1916, les magasins de l'armée fran?aise sont gravement atteints par des bombes. Ces nouveaux bombardements provoquent l'incendie d'une partie de la ville et des pillages durement réprimés. Le 5 mai, le Zeppelin est touché par les canons du HMS Agamemnon, ancré dans la rade de Salonique. Il est alors contraint de se poser dans le delta du Vardar, avant d'être finalement détruit par son équipage.

Soldats fran?ais au bivouac à Thessalonique, 1915.

Pendant que les instances politiques prennent leur temps pour décider du niveau d'intervention de chaque allié, de nombreuses incertitudes demeurent. Les Grecs hésitent à prendre parti pour les empires centraux ou pour l'Entente. Les Anglais menacent de se retirer pour renforcer leurs troupes en Palestine. Joffre hésite à envoyer des troupes fran?aises en renfort. Les Roumains hésitent à entrer en guerre. Par ailleurs, la troupe subit les affres de la région, grands froid l'hiver, forte chaleur l'été et une importante attaque du paludisme[7]. Les routes ne sont pas adaptées au nombre croissant de troupes et à l'activité d'un front en temps de guerre. Les armées alliées passent donc un grand temps en préparation avec la construction de routes, de puits, de points d'eau, et la reconstruction d'une voie de chemin de fer pour aller vers Flórina.

Fixation des armées des empires centraux et bulgares (1916-1917)

[modifier | modifier le code]

Malgré des effectifs militaires importants, le front de Salonique ne joue qu'un r?le mineur pendant les années 1916 et 1917.

élargissement du front

[modifier | modifier le code]
Transport de munitions des forces germano-bulgares sur le front de Macédoine, octobre 1916
Les combats le long de la frontière grecque, 1916
Soldats fran?ais et serbes autour d'un canon "Eva" pris aux Allemands à Monastir, 1916.
Avion britannique abattu par les Bulgares à Guevgueliya, 1918.

à partir de mars 1916, le général Sarrail s'aper?oit que les forces d'interposition grecques se dégarnissent, vraisemblablement à la suite d'accords entre les Grecs, les Allemands et les Bulgares. Le 4 mai, il fait envoyer un fort détachement sur Flórina en direction de Monastir pour prévenir tout débordement des troupes germano-bulgares vers l'ouest.

Le 27 mai, les Bulgares pénètrent en territoire grec. Dans un premier temps, ils prennent, avec l'assentiment des Grecs, le fort du Rupel, sur la route de Salonique à Serrès, qui commande toute la Macédoine orientale. Dans un deuxième temps, à partir du 18 ao?t, l'offensive du Strymon leur permet d'avancer beaucoup plus profondément en territoire grec : à l'est, ils débouchent du Rupel et envahissent toute la Macédoine orientale ; à l'ouest, ils reprennent Florina et marchent sur Ostrovo (en) et Verria, pour verrouiller l'accès à la Macédoine occidentale.

Après une phase défensive autour de Doiran, de la Strouma et du Vardar pendant laquelle ils connaissent un certain nombre de problèmes de coordination, les Alliés reprennent l'initiative. Le plus haut sommet de la Moglena, le Kaymakchalan, qui domine la plaine de Salonique, est conquis le 20 ao?t par les Serbes. Ceux-ci empêchent les Bulgares de couper la route de Monastir par la bataille d'Ostrovo (Vegoritida), le 28 ao?t. La ville de Monastir elle-même et son environnement immédiat, la boucle de la Tcherna, sont investis le 19 novembre par les troupes fran?aises.

à l'est, les Alliés lancent une opération sur la Strouma en direction de Serrès. Ils reprennent le fort Rupel mais doivent s'arrêter à quelque distance de la ville. Le front se stabilise alors. Sur le plan tactique, l'offensive est une victoire. En revanche, sur le plan stratégique, elle ne peut empêcher l'offensive des Puissances centrales qui se déroule simultanément de fin ao?t à début décembre et qui s'achève par l'invasion totale de la Roumanie.

à la fin de 1916, le front passe donc sur les hauteurs qui dominent le camp retranché, notamment au sud du lac Do?ran, dans la vallée du Vardar, au-dessus de Gevgueli, sur les crêtes de la Moglena autour de Monastir et de la boucle de la Tcherna jusqu'au lac Prespa. Les Allemands et les Bulgares se fortifient sur ces positions dominantes.

Parallèlement, et pour faire cesser l'attitude ambigu? du roi et du gouvernement grecs, les troupes du général Sarrail investissent Athènes le 2 décembre, à la suite d'incidents importants où sont tués des marins fran?ais : ce sont les vêpres grecques.

La fixation du front (année 1917)

[modifier | modifier le code]
Poste fran?ais à Athènes en 1917.

Pendant toute l'année 1917, l'activité des troupes se résume à une guerre de position le long du front atteint fin 1916, notamment autour de Monastir et du Lac Do?ran. Quelques combats émergent de cette période :

  • bataille du Lac Dojran, Petit Couronné, Horseshoe ridge (9-10 février ; 22 avril-9 mai 1917),
  • Kirkilisse (18 mars 1917),
  • le Skra di Legen (10 au 14 mai),
  • le Piton Jaune (9 mai),
  • la boucle de la Cerna, près de Monastir (11 mai),
  • le Piton Rocheux (16 mai),
  • les opérations entre le Lac Prespa et le Lac d'Ohrid dans la région de Pogradec (septembre 1917), etc.

En outre, les soldats sont très affectés par la dysenterie, le scorbut, les maladies vénériennes et le paludisme. La concentration de réfugiés, les marécages qui font de la Macédoine le dernier point d'Europe où le paludisme sévit et un service médical peu développé favorisent toutes sortes d'épidémies (cf. Camp de Salonique).

Le général Sarrail est limogé et remplacé par le général Adolphe Guillaumat le 14 décembre 1917, à cause de ses erreurs militaires.

Reprise de la guerre de mouvement, offensive finale

[modifier | modifier le code]

Contexte politique, diplomatique et militaire de l'été 1918

[modifier | modifier le code]

Depuis le printemps 1918, le front est essentiellement tenu par l'armée bulgare, appuyée certes par quelques unités autrichiennes et allemandes, mais en situation d'infériorité numérique face à une armée d'Orient commandée par Franchet d'Espérey, et composée de troupes fran?aises, anglaises, grecques et serbes[8].

à partir de l'été 1918, l'état-major de l'armée de Salonique propose une offensive contre les lignes bulgares. Les Britanniques s'y opposent car ils souhaitent un accord politique avec la Bulgarie pour l'exclure du conflit[9].

Préparation de l'offensive

[modifier | modifier le code]

Peu à peu, cependant, les forces alliées s'étoffent. Le général Adolphe Guillaumat qui a remplacé Sarrail prend des mesures pour lutter contre les maladies et le mauvais moral. Il fait notamment assainir la région par un plan "paludisme". Venu pour conclure à l'inutilité du théatre d'opération, il convainc les autorités fran?aises de continuer à le renforcer. En outre, il organise une véritable superstructure multinationale qui lui permet de donner des ordres sans froisser les particularismes. Dans un premier temps, il améliore ses relations personnelles avec les différents chefs alliés. Dans un deuxième temps, il crée un véritable état-major interallié où la France joue le r?le de nation-cadre mais où il laisse un certain nombre de responsabilités aux officiers étrangers. Dans un troisième temps, il fait mettre en place des procédures communes qu'il diffuse sous forme de cours dans des centres d'instruction ad hoc. Dans un quatrième temps, il soutient les efforts de l'armée grecque pour se mettre au niveau. En mai 1918, il dispose de 650 000 hommes à savoir, d'ouest en est :

  • l'Armée fran?aise d'Orient, sous les ordres du général Henrys (dont le Ier groupement de division commandé par le général d'Anselme : 122e division d'infanterie et 16e division coloniale fran?aises, avec la division Archipel de l'armée grecque de la Défense Nationale)
  • l'armée serbe aux ordres du prince Alexandre, régent de Serbie,
  • une armée britannique sous les ordres du général Milne (quatre divisions Britanniques, 24e, 27e, 28e, 29e les divisions Crète et Serrès de l'Armée de la Défense Nationale, les 1re, 2e et 13e divisions de la Vieille-Grèce).

Les Russes ont disparu à la suite des événements dans leur pays. Leurs bataillons ont été dissous en janvier 1918 et ont été désarmés. Certains soldats sont restés comme ouvriers, d'autres, les plus radicaux, ont été emmenés en Afrique du Nord. Par ailleurs, les Italiens déploient le 16e Corps d'armée en Albanie, qui n'obéit qu'à Rome et qui n'est donc pas sous commandement opérationnel de l'Armée d'Orient.

En juin, le général Guillaumat est rappelé à Paris par Clemenceau. Il est remplacé par le général Louis Franchet d'Espérey.

Celui-ci prépare avec ardeur une offensive majeure. Il fait construire des routes et des voies ferrées à voie étroite (600 millimètres) pour amener l'artillerie et les munitions le long du front. Il fait effectuer des relevés cartographiques et fait mettre en place des réseaux filaires de communication.

En septembre, l'armée grecque reconstituée atteint sa capacité opérationnelle et se joint aux alliés. Elle s'illustre lors de la prise du Skra di Legen le .

Les effectifs par puissances belligérantes dans les Balkans sont, en , de 210 000 Fran?ais, 138 000 Britanniques, 119 000 Serbes, 157 000 Grecs, et 43 000 Italiens opposés à 550 000 Bulgares (appuyés par quelques forces austro-hongroises), 18 000 Allemands, et 25 000 Turcs[10].

En face, la XIe Armée allemande du général von Steuben, est essentiellement composée de Bulgares. Le Feld-maréchal Mackensen dirige donc trois armées bulgares, la Ire, IIe et IVe, depuis son QG de Bucarest.

Offensive et rupture

[modifier | modifier le code]

Le 15 septembre, Le général Louis Franchet d'Espérey lance une offensive vers le nord, en direction de la Serbie. Il fait progresser ses troupes sur deux axes Ouest et Est. Pour conquérir la vallée du Vardar et progresser profondément en Serbie occupée, une alternative s'offre à lui :

  • soit porter son effort sur le Lac Do?ran et contourner les défenses bulgares concentrées le long de la vallée du Vardar par l'Est ;
  • soit porter son effort dans la montagne macédonienne à travers un terrain bien plus difficile et contourner ces mêmes défenses par l'Ouest.

Franchet d'Esperey choisit la seconde option. Fran?ais et Serbes coupent donc à travers la montagne de la Moglena pour surprendre les germano-bulgares sur leurs lignes de ravitaillement dans la région de Prilep.

Le 15 septembre, après une préparation d'artillerie intense, les divisions fran?aises et serbes s'emparent du Dobro Polje (1 830 m), du Sokol (1 825 m), de la Djena et du Vetrenik, sommets fortifiés par les Bulgares et les Allemands qui ouvrent la route de Prilep, objectif des Fran?ais et de Gradsko objectif des Serbes. à la suite de ce succès, les Fran?ais s'emparent de Prilep le 23 septembre. Puis, la brigade des Chasseurs d'Afrique suivie par la brigade coloniale chevauchent à travers la montagne afin de créer la surprise. Le 29 septembre, elles s'emparent d'Uskub (aujourd'hui Skopje) où se trouve la zone arrière de théatre de la XIe Armée. Celle-ci est obligée de replier ce qui lui reste sur Kalkandelen (aujourd'hui Tetovo). Elle se voit donc obligée de capituler. L'armée bulgare est ainsi coupée en deux. La route de Sofia est ouverte. La Bulgarie demande alors, sans délai, un armistice qui est ratifié le 5 octobre.

Sur une aile formée par les Britanniques et les Grecs, l'attaque est plus frontale. Il s'agit de s'emparer des positions extrêmement solides qui se sont améliorées progressivement autour du lac Do?ran et le long de la Strouma. Le 18 et 19 septembre, la bataille fait rage. Les Alliés ont beaucoup de difficultés, se heurtent aux défenses bulgares et ne progressent quasiment pas sur les objectifs qui leur ont été assignés, ? Pip Ridge ? et le ? Grand-Couronné ?. Après une bataille très meurtrière et peu concluante, la situation se débloque rapidement, le 20 septembre dès que les Bulgares se retirent, à la suite de la rupture des Serbes et des Fran?ais sur Prilep. Les Grecs et les Britanniques s'emparent alors de Kostourino et de Stroumitsa.

Conséquences

[modifier | modifier le code]

Pour contrer immédiatement la disparition de la Bulgarie du théatre, les Allemands et les Autrichiens cherchent à établir un nouveau front en Roumanie alors que les Turcs se couvrent avec cinq divisions sur la Thrace. La continuité entre l'Alliance et les Turcs est rompue. La ligne de chemin de fer Berlin-Bagdad est coupée.

  • à l'ouest, sous la pression des Italiens et à la suite de la rupture vers le nord, les troupes allemandes et autrichiennes évacuent l'Albanie (Libération de l'Albanie).
  • Au centre, Fran?ais et Serbes, progressent en direction de Belgrade. Nich est enlevée le 14 octobre, le Danube est atteint le 19 octobre à Lom Palanka. Belgrade est prise le 1er novembre.
  • à l'est, les défenses du Doiran abandonnées permettent aux Fran?ais, aux Britanniques et aux Grecs d'entrer en Bulgarie puis, pour les Britanniques, de pivoter en direction de Constantinople.

Une Armée du Danube est créée le 28 octobre avec deux divisions fran?aises sous les ordres du général Berthelot. Elle se dirige vers la Roumanie pour affronter les forces allemandes qui s'y sont regroupées. Elle atteint Bucarest le 1er décembre. Elle est appuyée vers l'ouest par les Serbes qui remontent le Danube par les Portes de Fer. Au 11 novembre, l'armée d'Orient est étirée sur un front de 1 200 km, de la Thrace aux frontières nord de la Serbie en passant par la Roumanie.

à la fin de la campagne, du 18 au 25 décembre, une partie de l'armée d'Orient est redéployée à Odessa contre les Soviets en Ukraine. Ce n'est qu'en 1919 qu'elle est rapatriée et démobilisée.

Décoration

[modifier | modifier le code]
  • DEMIR-KAPOU 1915 est inscrit sur le drapeau des régiments fran?ais cités lors de cette bataille.
  • MACEDOINE 1916-1918 est inscrit sur le drapeau des régiments fran?ais cités lors de cette campagne.

Littérature : Un témoignage romancé

[modifier | modifier le code]

L'écrivain Roger Vercel, engagé et blessé sur le front de France durant la Première Guerre mondiale, servit ensuite sur le front d'Orient dans l'armée de Salonique et ne fut démobilisé que nettement après l'armistice de novembre 1918, après que son unité ait été redirigée vers la Crimée dans le cadre de la politique anti-bolchévique du ? cordon sanitaire ? voulue par les gouvernements alliés de l'époque. C'est de cette expérience assez amère de soldats d'une ? guerre oubliée ? qu'il a tiré la substance de son roman Capitaine Conan, qui obtient le Prix Goncourt 1935 et qui est ensuite adapté au cinéma par Bertrand Tavernier, dans un film largement salué par la critique.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Michel Mourre P 4603
  2. Deux mois avec l'armée d'Orient, Ferri Pisani
  3. Makédonia, Souvenirs d'un officier de liaison en Orient, Jean-José Frappa, Ernest Flammarion, Paris, 1921, p. 91-93
  4. Marcelle Tinayre, ? Un été à Salonique ? in Balkans en Feu à l'Aube du XXe siècle, Edition Omnibus, 2004
  5. Général Sarrail, Mon commandement en Orient (1916-1918), Flammarion, 1920, p. 49
  6. 20 Autrichiens, 17 Turcs, 12 Bulgares, 5 Allemands sont arrêtés à 16 heures
  7. Jacques Ancel, Les travaux et les jours de l’Armée d’Orient, Paris, 1921
  8. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 594
  9. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 595
  10. Dominique Lormier, Fiers de notre histoire : parce que l'histoire de France est avant tout une grande épopée, Paris, France, First, coll. ? histoire ?, , 266 p. (ISBN 978-2-7540-5303-7, OCLC 894848888), p. 176

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Sources primaires

[modifier | modifier le code]
  • Commandant Desmazes, Cours d'Histoire Militaire, Guerre de 1914-1918, école Spéciale Militaire de Saint Cyr, juillet 1920.
  • Jean-José Frappa, Makédonia, souvenirs d'un officier de liaison en Orient, 1921, Ernest Flammarion.
  • Roger Vercel, Capitaine Conan, Prix Goncourt, éditions Albin Michel 1934

Sources secondaires

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Cartographie d'état-major

[modifier | modifier le code]
吃什么补维生素b6 联字五行属什么 口干是什么原因 昝是什么意思 法会是什么意思
女人体检都查什么项目 缺钾吃什么补 2月24号是什么星座 dna里面有什么 六月十一是什么日子
检查骨头做什么检查 花花世界是什么生肖 6月3日是什么星座 减胎对另一个胎儿有什么影响 女人的秘密是什么
胡字五行属什么 双侧附睾头囊肿是什么意思 火车动车高铁有什么区别 什么炒腊肉好吃 阿托伐他汀钙片什么时候吃最好
显怀是什么意思jinxinzhichuang.com 均可是什么意思hcv9jop7ns3r.cn 梅核气是什么病96micro.com 月经期适合吃什么水果hcv7jop5ns1r.cn 12月18是什么星座hcv8jop9ns2r.cn
左上腹是什么器官hcv9jop1ns8r.cn 琀是什么意思xianpinbao.com 捭阖是什么意思hcv9jop7ns5r.cn 犯罪心理学属于什么专业hcv9jop3ns1r.cn 孕妇有血窦要注意什么hcv8jop7ns1r.cn
卡号是什么hcv9jop1ns7r.cn 天空为什么是蓝色的hcv9jop2ns2r.cn pad是什么设备hcv7jop6ns4r.cn 老头晕是什么原因引起的hcv7jop9ns6r.cn 怀孕之后身体有什么变化hcv9jop5ns0r.cn
琛字五行属什么hcv9jop7ns5r.cn 手长水泡是什么原因travellingsim.com 神是什么hcv8jop2ns8r.cn 什么鱼炖汤好喝又营养hcv9jop4ns7r.cn 隐患是什么意思hcv9jop1ns0r.cn
百度